Un environnement sain pour les générations à venir

Tous les efforts sons mis afin de favoriser le développement harmonieux de notre territoire dans un objectif de protection de l’environnement et de développement durable.

Ainsi, nous apportons un soin particulier à informer, sensibiliser et contrôler les diverses interventions ayant un impact sur ceux-ci.

Couches lavables

Icône d'une laveuse à lessive

Programme d’aide financière de la Régie Intermunicipale Argenteuil – Deux-Montagnes (RIADM)

Depuis 2012, la Régie Intermunicipale Argenteuil Deux-Montagnes a repris le programme de la Ville de Lachute et offre une aide financière de 200 $ pour l’achat de couches lavables et réutilisables.

Pour qui?

Pour tout enfant né le, ou après le 1er janvier 2012 résidant sur les territoires de Lachute, Brownsburg-Chatham, Saint-André-d’Argenteuil et Saint-Placide.

Démarches

Pour pouvoir bénéficier de cette aide, vous devez nous transmettre les documents suivants:

  • Certificat de naissance de l’enfant;
  • Preuve de résidence;
  • Facture d’achat de couches lavables pour un montant de 200,00$ (avant les taxes et accessoires non inclus).

Pourquoi?

Sachant qu’un enfant utilisera entre 5 000 et 7 000 couches avant l’apprentissage de la propreté, rien qu’au Québec, ce sont plusieurs millions de couches de plastique qui se retrouvent chaque année dans les centres d’enfouissement.

L’utilisation des couches lavables a donc un impact considérable sur la préservation de l’environnement!

De plus, leur usage entre dans l’application du modèle des 3R:

  • Réduction à la source (un achat, un déplacement);
  • Réemploi (utilisation des couches lavables pendant 2 ou 3 ans et possibilité de les utiliser à nouveau avec un autre enfant);
  • Recyclage (peuvent être transformées en guenilles ou livrées chez un récupérateur de textile).

Voilà une action qui contribue à l’atteinte des objectifs des Programmes de gestion de matières résiduelles (PGMR) des villes et municipalités.

Installation sanitaire

Icône d'une assiette et d'un savon à vaisselle

Guide d’entretien de votre installation sanitaire

Afin de préserver l’équilibre biologique de votre environnement, ainsi que la santé et la qualité de vie des citoyens, il est important d’assurer un entretien adéquat de votre installation sanitaire, ce qui maintiendra, par le fait même, le bon fonctionnement et prolongera la durée de vie de cette dernière.

Conseils d’entretien généraux :

Accès facile

Assurez en tout temps un accès facile et rapide à la fosse septique. En plus de faciliter la vidange, cela permet d’intervenir rapidement (même l’hiver) en cas de bris ou de problèmes urgents.

Un terrain gazonné

Un champ d’épuration doit être entretenu pour assurer une bonne épuration et allonger sa durée de vie. Il doit être recouvert d’une surface gazonnée où la végétation y est contrôlée afin d’éviter que les racines des arbres et arbustes endommagent les drains.

Pas trop d’eau

Les eaux de ruissellement, de même que l’arrosage du gazon sur le champ d’épuration, nuisent à la capacité du sol d’absorber et de traiter les eaux usées. On devrait donc éviter d’arroser un champ d’épuration et en détourner les eaux de ruissellement.

Matières impropres

Évitez de jeter dans la fosse septique des substances qui ne se décomposent pas naturellement ou qui le font très lentement : huiles, graisses, gras, couches jetables, serviettes humides à usage unique, tampons, condoms, essuie-tout, mouchoirs, litière pour chats, mégots de cigarette, café moulu, etc.

Le choix bio

Privilégiez les produits domestiques biodégradables tels que les savons, produits nettoyants et papier hygiénique.

Non aux poisons

N’empoissonnez pas votre fosse septique en y déversant peintures, solvants, décapants, dissolvants de vernis à ongles ou tout autre produit nettoyant nocif, de même que les antibiotiques et médicaments. Ces produits peuvent détruire les bactéries utiles se trouvant dans votre fosse.

Un espace dégagé

Le champ d’épuration doit être bien aéré et ensoleillé afin de permettre une bonne oxygénation du sol. Vous ne devez donc pas y aménager de stationnement, patio, terrasse, bâtiment, etc., ni y laisser circuler des véhicules, de la machinerie ou des motoneiges.

Peu, c’est mieux

Évitez le gaspillage d’eau à la maison. Lorsqu’on utilise beaucoup d’eau en continu, les solides n’ont pas le temps de se déposer au fond de la fosse septique et ils peuvent atteindre le champ d’épuration et le colmater.

Non au broyeur

Le broyeur à déchets installé sous l’évier est à éviter puisqu’il produit un surplus d’eau et de matières organiques risquant de surcharger l’installation sanitaire.

Gestion des piscines

Icône d'une échelle de piscine et de l'eau

Maintenant que le printemps est bien installé, les Québécois entament les préparatifs pour la saison estivale. Saviez-vous qu’en 2005, on dénombrait plus de 300 000 piscines résidentielles au Québec, soit 44 % du nombre total de piscines au pays? Ces bassins d’eau artificiels, qui font le bonheur de tous lors des canicules, ont aussi plusieurs impacts négatifs sur les ressources en eau.

Impacts des piscines sur les ressources en eau

Consommation en eau potable : Une piscine résidentielle contient entre 20 000 et 100 000 litres d’eau, soit l’équivalent de ce que consomment entre 30 et 160 Québécois quotidiennement. Il n’est pas surprenant de constater qu’au printemps, lorsque vient le temps de jardiner et de remplir les piscines, la consommation en eau potable triple dans certaines municipalités du Québec. Cette hausse soudaine de la consommation, tout en exerçant une pression sur la ressource, a indéniablement un coût pour la société.

Qualité de l’eau : L’évacuation des eaux de vidange ou de nettoyage à contre-courant (backwash) des piscines a un impact sur nos cours d’eau. Ces eaux, qui contiennent des produits chimiques, rejoignent souvent nos lacs, rivières et ruisseaux via les égouts pluviaux ou par ruissellement de surface. Les différents produits chimiques utilisés pour assainir l’eau de piscine, tels que le chlore, les stabilisants, les algicides et les sels, constituent une menace pour les écosystèmes, pour la vie aquatique et parfois même pour l’humain.

Astuces et conseils

Dans le but de limiter les impacts négatifs associés à l’entretien d’une piscine sur la consommation en eau et sur l’environnement, le COBAMIL encourage les citoyens à poser les gestes suivants :

  • Couvrez votre piscine d’une toile et limitez le chauffage de l’eau afin de restreindre l’évaporation.
  • Avant de remplir votre piscine avec l’eau potable, surveillez les prévisions météo. Une pluie prochaine pourrait assurer un remplissage naturel de votre piscine.
  • Afin d’éviter de vidanger toute l’eau de votre piscine au printemps, fermez-la le plus tard possible (lorsque les températures atteignent 12°c) et ouvrez-la le plus tôt possible. Vous limiterez ainsi l’accumulation de saleté ainsi que l’apparition d’algues et de bactéries.
  • Pour les systèmes au chlore, rejetez l’eau sur votre propre terrain plutôt que dans les égouts pluviaux. Le sol filtrera une partie des contaminants.
  • Si vous devez vidanger l’eau de votre piscine dans les égouts pluviaux en fin de saison, cesser l’ajout de produit chimique au moins une semaine avant la vidange.
  • Suite à une forte pluie, évitez de vidanger l’eau de votre piscine dans les égouts municipaux puisque ces derniers alors sont plus propices aux débordements. Par conséquent, il est plus probable que l’eau de votre piscine rejoigne les cours d’eau sans avoir subi de traitement.
  • Limitez l’ajout de stabilisants pour le chlore dans votre piscine. En grande quantité, ils peuvent neutraliser l’action du chlore et sont néfastes pour l’environnement.
  • Certains produits chimiques, tels que les algicides à base de cuivre, se dégradent lentement. Limitez leur utilisation puisqu’ils sont susceptibles de se retrouver dans les cours d’eau en raison de leur grande durée de vie.

Puisque les cours d’eau sont constitués d’eau douce, il est préférable de rejeter les eaux des piscines traitées au sel dans le réseau d’égout sanitaire. Toutefois, communiquez d’abord avec votre municipalité pour connaître les règlements

Plantes toxiques et allergènes

Icône d'une plante avec trois feuilles

Apprenez à connaître ces plantes toxiques

Berce de caucase

La berce du Caucase est caractérisée par sa taille impressionnante qui peut atteindre de 4 à 5 mètres de hauteur. Sa tige à la base peut avoir de 5 à 10 centimètres de diamètre. Ses feuilles sont profondément dentelées et de grandes tailles (100 à 150 cm de longueur). Son ombelle principale est composée de 50 à 150 rayons. Le diamètre des ombelles est de 20 à 50 cm. Cette plante se propage très rapidement le long des cours d’eau, et des fossés en bordure des routes. La sève de la plante, activée par les rayons UV, peut causer de graves brûlures à la peau.

Panais sauvage

Le panais sauvage mesure entre 50 centimètres à 1 mètre de haut et porte des ombelles tout comme la berce du Caucase. Sa floraison jaune se déroule en juillet et en août. On le retrouve dans les plaines, dans un sol calcaire ainsi qu’en bordure des routes. Le contact avec la sève de la plante provoque des lésions sur la peau qui sont aggravées sous les rayons UV.

Herbe à puce

L’herbe à la puce est une plante ligneuse, vivace et indigène formant des peuplements denses en bordure des routes, cours d’eau, bois et terrains non cultivés. Ses feuilles, particulièrement lustrées, sont trilobées et présentent des nervures très marquées et des marges inégales. La sève de l’herbe à la puce renferme de l’urushiol, un allergène qui cause une douloureuse inflammation de la peau chez environ 85 % de la population. L’urushiol est présent dans toutes les parties de la plante, à l’exception du pollen. Cette substance est libérée lorsque la plante est endommagée. L’urushiol étant huileux et non volatile, il adhère aux outils de jardinage, aux vêtements et au pelage des animaux. Il conserve sa toxicité pendant une très longue période.

Herbe à poux

L’herbe à poux est une mauvaise herbe très répandue au Québec. Elle est présente de mai à octobre et meurt aux premières gelées à l’automne. À la mi-juillet, l’herbe à poux commence à fleurir et produit du pollen. Le pollen voyage dans l’air sous la forme d’une fine poussière et provoque des réactions allergiques chez les personnes qui y sont sensibles. C’est le cas de plus d’un million de Québécois, de juillet à octobre. Communément appelée rhume des foins, cette allergie se manifeste par différents symptômes, dont 50 à 90 % sont provoqués par l’inhalation des grains de pollen de l’herbe à poux. L’herbe à poux est souvent confondue avec l’herbe à la puce. L’apparence de ces deux plantes est toutefois très différente et elles n’ont pas les mêmes conséquences sur la santé. Il est important de savoir les reconnaître.

Berce de caucase
Berce de caucase
Panais sauvage
Panais sauvage
Herbe à puce
Herbe à puce
Herbe à poux
Herbe à poux